Etude Xella: Les habitations rénovées pas assez économes en énergie, suite aux connaissances lacunaires et aux budgets insuffisants
Par manque de moyens, trois quarts des propriétaires étalent les travaux de rénovation dans le temps; 20 % ne connaissent pas les normes énergétiques
C'est ce qui ressort d'une récente étude menée par le bureau d'études indépendant i-Vox pour le compte de Xella auprès d'un échantillon représentatif de 350 ménages, ayant mené à bien un projet de rénovation au cours des deux dernières années ou envisageant de le faire dans les trois ans.
La rénovation a le vent en poupe. Près de la moitié des Belges interrogés envisagent de transformer leur habitation dans les trois prochaines années, et plus que 50 % d’entre eux seraient disposés à investir dans les travaux économiseurs d'énergie. Comme le révèlent les chiffres ci-dessous, les investissements portent surtout dans l'embellissement de la demeure, nettement moins dans l'isolation et les installations basse énergie.
"La rareté et la cherté des terrains à bâtir et l'incertitude quant à la durée de la crise économique incitent de nombreux ménages en quête de logement à acheter et transformer plutôt qu'à bâtir. Cette voie permet en effet de postposer certains travaux ou d'en exécuter une partie soi-même, afin de réaliser des économies à court terme. Mais l'immobilier est cher. C'est pourquoi le budget suffit rarement pour mener à bien les travaux destinés à limiter la consommation énergétique", explique Nicole Wuyts, marketing manager de Xella.
L'efficience énergétique, parent pauvre de la rénovation
Le propriétaire qui rénove son logement investit avant tout dans les murs de sa demeure (peintures et papiers peints, 77 %), l'installation d'une nouvelle salle de bains ou d’une nouvelle cuisine (44 et 40 %).
Pour l'isolation, c'est le toit qui est prioritaire (44 %), suivi des châssis isolants (30 %) puis de l'isolation de la façade (19 %).
Le parent pauvre concerne les équipements générant de l'énergie : chaudière à condensation (16 %), système de ventilation (9 %), boiler solaire et panneaux photovoltaïques (respectivement 6 et 5 %), les pompes à chaleur fermant la marche (3 %).
Pour diminuer tant que possible les frais, 85 % des gens se retroussent les manches, tandis que 78 % des ménages habitent déjà dans la nouvelle habitation alors que les travaux ne sont pas terminés.
Budget et connaissances insuffisants
Trois quarts des répondants caressant un projet de rénovation déclarent devoir étaler les aménagements dans le temps pour des raisons purement financières. La plupart des travaux sont exécutés en l'espace de 10 ans. D'après l'étude, 38 % des gens pensent terminer le chantier de rénovation en moins d'un an.
Outre le budget insuffisant, la méconnaissance des obligations en matière d'efficience énergétique semble également jouer un rôle important. Une personne sur cinq ne connaît pas les conditions requises pour abaisser le niveau E de l'habitation et près d'une sur deux est incapable de citer les matériaux permettant les meilleures économies d'énergie.
Malgré l'absence de moyens, les maîtres d'ouvrage sont néanmoins très satisfaits de leur projet. Parmi ceux qui ont mené des travaux à bien au cours des deux dernières années, deux tiers en gardent une expérience positive et seraient prêts à recommencer. Le principal obstacle tient dans le dépassement du budget prévu, suite à des travaux inattendus. "Acheter et rénover un logement est uniquement rentable à long terme si l'on investit suffisamment dans l'isolation. L'étude montre que les ménages sont disposés à adopter des mesures d'efficience énergétique, mais ne le font pas assez, coincés par le budget et la méconnaissance des normes et matériaux. C'est pourquoi nous nous efforçons sans relâche d'informer les maîtres d'ouvrage quant aux solutions d'isolation les plus efficientes. Les gens ne connaissent pas suffisamment les techniques et les matériaux de construction, par exemple les solutions pour l'isolation a posteriori de Xella, qui conviennent très bien aux chantiers de rénovation. Ces solutions sont peu coûteuses, efficientes et peuvent être réalisées par soi-même si l'on est un tantinet bricoleur. Il est également important que les autorités investissent davantage dans l'information correcte et le soutien des ménages pour les inciter à optimiser l'efficience énergétique de leur habitation", déclare Nicole Wuyts.
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A propos de Xella
Xella est le leader mondial du marché du béton cellulaire et de la pierre silicocalcaire. L'entreprise fixe la norme pour les constructions peu énergivores et fournit des solutions pratiques et fiables, garantissant la réussite des projets de ses clients.
Pour de plus amples renseignements : www.xella.be ou sur Facebook : Xella Belgique.