Etude Stûv: Le Belge sous-estime le risque de pollution des anciens foyers à bois
Trois quarts des ménages belges sont réticents à remplacer leurs anciens foyers à bois par des modèles plus écologiques - Près de la moitié des Belges considèrent les nouveaux foyers à bois comme écologiques
C'est ce qui ressort d'une récente enquête exécutée pour le compte de Stûv par le bureau d'études indépendant i-Vox, auprès d'un échantillon représentatif de 1000 ménages belges. Ont été notamment sondés l'impact écologique du chauffage au bois et la problématique des particules fines provoquées par les foyers et feux ouverts vétustes.
PEU D’ENTHOUSIASME A REMPLACER LES ANCIENS FOYERS A BOIS POLLUANTS
Un Belge sur quatre aurait un foyer ou poêle à bois, dont plus de la moitié vieux de plus de deux ans, qui ne répondrait plus, ou insuffisamment, aux nouvelles normes relatives à la qualité de l’air, de plus en plus sévères. Plus de trois quarts de ces consommateurs ne sont cependant pas disposés à réduire l'utilisation de leurs poêles polluants, et a fortiori à s'en séparer. Près de la moitié (40 %) seraient prêts à le faire, à condition de bénéficier d'une prime. La grande majorité reste donc attachée au vieux "poêle à bois de papa", et ce même si presque 1 sur 2 (42 %) des personnes sondées savent bien que les récents modèles de foyers, non contents de gagner en performances et en confort, ne nuisent pas à l'environnement ni à la santé.
"Ce faible engouement à remplacer des équipements désuets par d'autres plus écologiques et plus efficients est une très mauvaise nouvelle. Pourtant, le renouvellement des équipements est la seule façon de combattre les particules fines provoquées par la combustion du bois", explique Gérard Pitance, fondateur et administrateur délégué de la firme Stûv.
Malgré ce peu d'enthousiasme à se séparer d'un équipement désuet et polluant, 40 % des répondants déclarent pourtant savoir que les modèles obsolètes sont nocifs pour l'environnement et la santé publique, et 37 % qu'ils
sont mauvais pour le climat intérieur des habitations. Ils sont même 35 % à déclarer qu'un vieux poêle à bois est plus nuisible qu'un moteur Diesel de voiture.
Plus de deux tiers des personnes sondées s'inquiètent des rejets de particules fines des foyers à bois, beaucoup plus en Flandre qu'en Wallonie (76 contre 54 %), où les médias se préoccupent nettement moins de cette problématique. Près d'une personne interrogée sur deux s'inquiète également d'un risque accru d'incendie et d'intoxication au CO sur les anciens appareils.
En pratique, cette préoccupation ne s'avère pas être un levier suffisant pour inciter les consommateurs à investir dans de nouveaux poêles ou foyers à bois, sûrs, plus efficients en énergie et non polluants.
COMBUSTIBLES FOSSILES ET ENERGIES RENOUVELABLES : UNE COMBINAISON DANS LE VENT
L'étude nous apprend que les combustibles fossiles demeurent la principale source de chauffage des habitations (59 %). Mais les énergies renouvelables ont le vent en poupe : 27 % préfèrent combiner le chauffage à bois avec le gaz, le mazout ou l'électricité.
La toute grande majorité des gens (94 %) déclarent que le chauffage au bois est une source d'ambiance et d'agrément dans l'habitation. Trois personnes sur quatre le considèrent aussi comme un complément bienvenu au chauffage traditionnel (gaz, mazout ou électricité). Et quasiment deux tiers (64 %) le qualifient aussi d'économique en énergie et de peu coûteux.
LES NOUVEAUX FOYERS A BOIS SONT ECOLOGIQUES
Près de la moitié des personnes interrogées considèrent les récents appareils comme écologiques.
"Très performants, ils sont sûrs car ils font l'objet de contrôles sévères en matière de rejets de particules fines, qu'ils diminuent de plus de 90 %, et de CO. Ces foyers ont un rendement élevé et procurent des performances énergétiques de l'ordre de 80 %, alors que les autres énergies renouvelables, comme les panneaux solaires photovoltaïques, atteignent à peine un rendement de 15 %", explique Gérard Pitance.
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A PROPOS DE STUV
La SA Stûv est une entreprise belge basée à Namur, qui conçoit, fabrique et commercialise des solutions de chauffage individuel au bois visant à magnifier le feu, la dimension fonctionnelle (chauffage) étant en parfaite harmonie avec la facette émotionnelle (beauté de la flambée, esthétique et convivialité). Pour ce faire, Stûv s'impose en permanence une ligne de conduite stricte basée sur la créativité, le design, la qualité des produits développés et leur adéquation aux attentes des consommateurs, tout en accordant une importance majeure à la durabilité et aux valeurs humaines. Stûv représente 120 emplois directs et autant chez ses sous-traitants. L'entreprise réalise un chiffre d'affaires annuel de 26 millions d'euros, produit environ 15.000 foyers dont plus de 75 % sont destinés à l'exportation.